Dans le paysage complexe des télécommunications suisses, Wingo se démarque comme un acteur discret, mais stratégiquement puissant. Vous ne le savez peut-être pas, mais cette marque aux offres simples et aux prix très compétitifs est en fait un enfant caché de… Swisscom.
Mais pourquoi cet article me direz-vous ? Tout simplement, j’ai changé notre abonnement Internet de Swisscom à Wingo et je vais vous partager un peu l’expérience. Avant de changer, je me suis beaucoup interrogé, car je me sentais très bien dans l’écosystème de Swisscom. J’ai mis beaucoup de temps à me décider, de peur de perdre trop de fonctionnalités et de devoir ajouter de nouveaux appareils 😅… Alors, commençons !
Wingo ? La face cachée et audacieuse de Swisscom !
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Wingo, commençons par une rapide présentation : lancé par Swisscom en 2015, Wingo est un peu l’enfant rebelle du géant bleu. Là où Swisscom mise sur une image haut de gamme et des offres bien garnies, Wingo cible les technophiles et les amateurs d’offres simples. Fini les boutiques physiques et les options superflues : chez Wingo, tout se passe en ligne, avec des tarifs bas grâce à un modèle épuré (seulement quelques options), mais toujours soutenu par l’excellente infrastructure des réseaux de Swisscom.
En gros, Wingo casse les prix sans compromettre la qualité, tout en gardant ses distances avec la maison mère à fin de cultiver son propre style. L’objectif ? Séduire ceux qui ne mettraient jamais un pied chez Swisscom et concurrencer des marques comme Yallo ou Salt. Avec des abonnements mobiles et Internet sans chichi, Wingo répond à une demande croissante pour des solutions efficaces, mais abordables. Une stratégie intéressante qui permet à Swisscom de diversifier son offre sans perdre son aura haut de gamme, mais qui laisse quand même un sentiment mi-figue, mi-raisin sur les tarifs pratiqués par le géant bleu.
Le revers de la médaille étant que tout est pensé pour des particuliers à l’aise avec le numérique. Pas de boutiques pour ses questions, ni de support téléphonique gratuit : le service client téléphonique coûte CHF 1.50/minute, plafonné à CHF 15.- par appel (sic !). Une différence notable avec Swisscom et son support inclus. Pour limiter ces frais, Wingo encourage les clients à passer par des canaux numériques comme WhatsApp ou un formulaire en ligne, quitte à patienter un peu pour une réponse. Un modèle qui privilégie l’efficacité numérique et les échanges asynchrones à moindre coût… bien évidemment à condition de jouer le jeu.
Bon à savoir💡: Wingo permet à ses clients, anciens comme nouveaux, de bénéficier des offres promotionnelles lorsqu’elles sont disponibles. Il est donc possible de passer d’une offre à une autre sans aucune restriction. Cette flexibilité est appréciable pour ajuster son abonnement et toujours payer le prix juste. Il suffit de chercher le code promo d’une offre en cours et de l’ajouter dans son espace client…
Le routeur : Swisscom Wingo Internet Box 3
Alors, je ne vais pas vous apprendre grand-chose, Wingo a désormais récupéré quasiment à l’identique la gamme des Internet Box de Swisscom. Pourquoi « désormais » ? Car cela n’a pas tout le temps été comme ça. Les premiers routeurs de Wingo étaient bien le matériel Swisscom, mais possédaient un système d’exploitation très limité avec peu d’options. La majorité de celles-ci devaient être configurées au travers du portail client de Wingo d’ailleurs.
Tout ceci fait désormais partie de l’histoire ancienne, le routeur Wingo est une copie conforme de celui de Swisscom avec quelques options en moins (mais vraiment peu de choses) et dispose de la même interface utilisateur. En gros, changer de Swisscom à Wingo, ça s’apparente à peu de chose près à ça :
Vous l’avez compris, le matériel est strictement le même. Le routeur Wingo possède d’ailleurs le logo Swisscom et en dehors d’un numéro de série formaté différemment, il ne possède aucune différence physique à ma connaissance. C’est plutôt une première bonne nouvelle du coup, car l’Internet Box de Swisscom est un très bon routeur qui répond déjà à beaucoup de besoins, même pour les geeks éclairés 🤓…
L’interface utilisateur
Voyons un peu dans le détail l’ensemble des possibilités offertes par le routeur. Pour ce faire, le mode « expert » a été activé. Il permet d’afficher toutes les options du routeur directement, sans quoi une partie des réglages sont masqués pour éviter toute confusion aux personnes n’en ayant pas besoin.
Menu « Aperçu »
L’accueil de base du routeur est relativement efficace. Il présente l’état de votre réseau sous la forme d’un aperçu complet avec la possibilité d’accéder à une grande partie des réglages spécifiques depuis là.
Dans l' »Aperçu du réseau domestique », il est possible de cliquer sur chacune des icônes, que cela soit vos appareils ou des choses spécifiques, comme Internet ou la téléphonie, vous obtiendriez plus d’informations ainsi que des réglages avancés. Ici vous pouvez voir le détail pour le Raspberry Pi qui est utilisé pour notre installation d’Home Assistant. En cliquant sur un appareil se trouvant dans la section WLAN, il est possible d’obtenir beaucoup de détails sur la qualité de la connexion, sa vitesse et le trafic réseau généré par celui-ci.
Dans « Topologie réseau », l’aperçu prend la forme réelle de votre réseau domestique en vous indiquant à quels ports de l’Internet Box sont connecté les équipements, incluant les réseaux Wi-Fi 2.4 GHz et 5 GHz.
Menu « Réseau »
Le menu « Réseau » contient tout ce qui est relatif aux réglages standards et avancés du réseau. C’est là que vous allez trouver l’adresse IP du routeur, l’activation de l’IPv6, la configuration du DNS, du DHCP (avec la possibilité de fixer des adresses IP),… Les réglages sont bien fournis et il est capable de répondre à énormément de besoins. Dans mon cas, la configuration est très standard comme vous pouvez le constater. « Keep it simple » comme on dit…
Dans les réglages avancés, il est possible de définir un équipement « DMZ » vers lequel tout le trafic entrant sera redirigé. Très pratique si vous souhaitez utiliser un routeur spécifique ou si vous exploitez un serveur à domicile vers lequel vous voulez rediriger tous les ports. À noter qu’il est aussi possible d’activer le Spanning Tree Protocol pour protéger le routeur d’éventuelle boucle réseau sur ses ports… C’est amusant, même si ça répond à un probable besoin… Comprendra qui pourra ! 😁.
Toujours dans le menu réseau, de nombreux onglets sont à disposition pour configurer des réglages avancés : « Redirection de port », « DynDNS », « Firewall » et « Routes Statiques ». Vous pouvez trouver un aperçu ci-dessus de l’ensemble de ces réglages. Il n’est à mon avis pas nécessaire d’en raconter plus, la nature même des menus est suffisamment claire pour comprendre de quoi il s’agit. En bref, tout est là, suffisant pour la plupart des utilisateurs, même les plus expérimentés !
Le dernier sous-menu de « Réseau » sera la partie « Liste des appareils » : une liste complète et détaillée de tout ce qui est connecté à votre réseau et tout ce qui s’est connecté un jour. Vous pouvez facilement éditer ou supprimer des équipements depuis ici.
Menu « WLAN »
Dans le premier menu « Paramètres » vous allez pouvoir configurer tout ce qui concerne le Wi-Fi… sauf le nom du réseau ! Non, je ne rigole pas, le seul moyen de configurer le nom du réseau étant de passer par le portail client de Wingo (MyWingo). C’est depuis là aussi que vous allez pouvoir dire de ne pas séparer les réseaux 2.4 GHz et 5 GHz en deux réseaux distincts. Très surprenant, mais possiblement un reste depuis les premiers routeurs qui étaient configurables depuis le portail client.
Dans les deux premiers onglets (2.4 GHz et 5 GHZ), les réglages sont similaires. Je me suis donc permis de ne pas dupliquer les captures d’écran. En dehors du choix du nom du réseau, on y trouve tous les réglages standards ainsi que quelques options avancées intéressantes, comme la possibilité de désactiver le Wi-Fi 6 ou de diminuer la puissance d’émission. La section « WLAN steering » permet d’ajouter une forme d’intelligence au routeur qui va essayer de basculer automatiquement vos équipements entre les réseaux Wi-Fi à 2.4 GHz et à 5 GHz.
Trois autres sous-menus sont encore à disposition : « WLAN invité », « Gestionnaire » et « Qualité ». Dans le premier menu (WLAN invité), vous allez pouvoir configurer un réseau différent pour les personnes se rendant à votre domicile, sans pour autant qu’ils puissent accéder à tout votre réseau. Ce réseau peut être coupé automatiquement après un laps de temps donné. Dans le second menu « Gestionnaire », il est possible d’activer des heures de fonctionnement du réseau Wi-Fi. Dans le dernier menu « Qualité », vous pouvez obtenir des informations sur les canaux utilisés par les réseaux voisins et analyser comment votre Internet Box aura choisi la fréquence la plus appropriée en fonction du « bruit » détecté.
Menu « Téléphonie »
La partie Téléphonie vous permet de raccorder des téléphones en RJ11 directement au routeur au travers de deux ports ou alors en DECT, comme je vais vous laisser découvrir un peu plus bas dans l’article. Rien de bien intéressant dans ce coin-ci du routeur…
Menu « Applications »
Le menu « Applications » va vous proposer quelques options un peu plus avancées. Je ne vais pas entrer dans le détail ici, mais vous allez pouvoir :
- Bloquer l’accès à Internet pour des appareils spécifiques ;
- créer des règles de priorité pour le trafic de certains appareils (typiquement les boxes TV ou l’ordinateur du boulot) ;
- connecter un téléphone mobile à votre routeur en cas de panne d’Internet et l’utiliser pour partager sa connexion Internet avec le reste de votre logement (un luxe ce truc !) ;
- exécuter un Speedtest pour vérifier les performances de votre connexion Internet.
Menu « Internet-Box »
Dans la section « Internet-Box », rien de palpitant. Uniquement des possibilités pour redémarrer, sauvegarder ou mettre à jour le routeur… Pas grand-chose à expliquer, mais je vous laisse découvrir les captures d’écran des 4 onglets à dispositions : « Configuration et paramètres par défaut », « Redémarrer », « Login Internet-Box », « Micrologiciel ».
Menu « Economie d’énergie »
Le menu « Économie d’énergie » reprend plusieurs réglages qui peuvent réduire la consommation électrique du routeur : la désactivation du Wi-Fi à certaines heures, la diminution de la puissance d’émission du Wi-Fi et l’activation du mode ECO DECT qui permet de désactiver le signal DECT en dehors des appels.
Menu « Diagnostic »
Le menu « Diagnostic » est très probablement mon menu préféré, c’est là que se cachent toutes les informations techniques intéressantes pour les gens pas trop câblés comme les autres 🤓. Dans cette section on peut découvrir toutes les informations techniques qui font que votre routeur fonctionne.
Dans les deux premiers onglets « Internet » et « Internet-Box » vous allez pouvoir découvrir le détail de méthode utilisée par votre routeur se connecte à Internet avec le détail technique sur sa négociation et la bande passante « technique » à disposition. Il est aussi possible d’obtenir tout le détail sur les versions installées sur le routeur ainsi que son état global au niveau de sa mémoire et de son processeur.
Dans les onglets qui suivent (WLAN, WLAN steering, LAN et Téléphonie) nous allons découvrir de nombreuses options permettant d’aider lors de problèmes. Je vous laisse découvrir par les captures d’écran, mais c’est relativement complet et surtout très intéressant.
Avec ce dernier menu, nous avons fait le tour de l’ensemble… mais je vous laisse découvrir la suite ci-dessous !
Une adresse IP publique… à partager avec les autres
Une petite surprise lors de la migration chez Wingo étant l’activation du partage de l’adresse IP publique avec d’autres clients. Cette méthode appelée le CGNAT est très courante sur les réseaux de téléphonie mobile, mais je ne l’avais encore jamais vue pour un abonnement Internet. Le but qui se cache là derrière étant d’économiser des adresses IPv4 publiques, gentiment elles deviennent rares et plus couteuses pour les fournisseurs Internet. Donc autant mutualiser si le client n’en a pas vraiment besoin.
Attention, pas de panique pour autant si cette méthode vous offusque ! Passer chez Wingo ne signifie pas que son adresse IP publique est condamnée à la coloc éternelle avec d’autres clients. En passant par le portail client, il est possible d’activer une adresse IP pour son utilisation exclusive. C’est peut-être déjà courant chez d’autres fournisseurs, mais très honnêtement, je l’ai découvert ici pour la première fois dans le cadre d’abonnements Internet. Une partie des fonctions avancées que vous avez découvertes ci-dessus dépendent de l’activation de cette adresse IP dédiée, sans quoi vous ne pouvez pas les utiliser…
Compatible avec le Wi-Fi Mesh de Swisscom
Swisscom possède un réseau Wi-Fi Mesh assez efficace et nativement intégré dans l’interface de leur gamme de routeurs Internet Box. Appelés « WLAN-Box », ces produits sont très faciles à mettre en service (en gros, on branche et ça fonctionne…). Nous avons utilisé pendant longtemps une WLAN-Box 2 chez nous avant de déplacer le routeur au cœur de la maison, puis de supprimer notre WLAN-Box. Un Wi-Fi Mesh, comme les WLAN-Box de Swisscom, est un système qui étend et optimise la couverture Wi-Fi dans toute la maison. On utilise alors plusieurs points d’accès physiques (les fameuses WLAN-Box) pour créer un réseau sans fil unique, fluide et puissant partout dans le logement.
Il est donc intéressant de savoir que ces produits sont fonctionnels avec le routeur Wingo, c’est indiqué dans certaines documentations FAQ au moment où j’écris ces lignes et le support me l’a confirmé. Si vous avez déjà des WLAN-Box de Swisscom, vous allez pouvoir les conserver et les utiliser directement avec votre installation Wingo. Attention toutefois, Wingo ne fournit pas de support pour cette gamme de produits ! En gros, si vous les utilisez, vous devez vous débrouiller tout seul à vos risques et périls. Sachant que c’est un produit très simple à mettre en place, je dois dire que cela ne m’affole pas particulièrement…
La téléphonie… DECT !
Comme vous le savez peut-être déjà, je dois faire partie des 3 dernières personnes en Suisse qui utilisent encore une ligne de téléphone fixe. Principalement pour nos enfants à qui nous n’avons pas encore offert de téléphone mobile (il ne faut pas déconner non plus 😁). Il est intéressant de noter que l’abonnement de téléphonie fixe chez Wingo est gratuit, vous ne payez que les communications. Pour les intéressés, j’ai publié un article il y a quelques mois qui explique comment intégrer la téléphonie fixe Swisscom à son ordinateur au travers de son Internet Box.
Bref, dans les fonctionnalités que je m’attendais à perdre, il y avait la base de DECT intégrée au routeur. Il faut savoir que cette fonction est native dans les Internet Box Swisscom et il n’est pas nécessaire d’avoir un équipement supplémentaire. De son côté, Wingo indique clairement sur son site que le DECT n’est pas fonctionnel sur leur variante du routeur, ce qui est clairement… FAUX !
La base DECT est bien disponible et fonctionnelle dans la version Wingo de l’Internet Box est semble avoir fait son apparition en automne 2023 à lire les forums Swisscom. Elle ne dispose cependant pas de l’entier des fonctions et ne peut pas stocker les contacts, par exemple.
Pour la petite histoire, je ne vous cacherais pas que j’avais contacté le support Wingo qui m’avait indiqué que le DECT n’était pas possible chez eux. J’avais donc prévu le remplacement de notre téléphone Swisscom Davos par un nouveau Gigaset avec une base DECT dédiée. J’aurais dû attendre, car le DECT est bien existant et fonctionnel… Une bonne surprise au final !
Pour finir, ce qui n’existe pas (encore ?) chez Wingo
Durant mes premiers essais, j’ai listé ci-dessous les différents éléments qui existent chez Swisscom, mais qui ne sont pas disponibles chez Wingo. Il est possible que j’ai manqué certains paramètres que je n’utilisais pas. C’est avec plaisir que je complète si vous voyez quelque chose, n’hésitez pas à l’indiquer dans les commentaires en base de page👇🏻.
Donc, revenons à nos moutons, les réglages suivants ne sont pas disponibles chez Wingo au moment où j’écris ces lignes :
- L’application VPN qui permet d’accéder à distance à son réseau local ;
- le service DNS dynamique de Swisscom qui est une alternative du géant bleu à DynDNS ;
- le serveur SIP local pour configurer la téléphonie depuis un ordinateur comme on l’a découvert dans un article précédent ;
- la synchronisation des contacts et de la liste des appels entre le routeur et les téléphones DECT ;
- le mode sombre sur l’interface du routeur (bon d’accord, celle-là, on s’en fiche complètement 😁).
En résumé, ce passage chez Wingo a été une belle surprise. Des produits Swisscom de qualité, une bande passante supérieure pour finalement payer tout ça beaucoup moins cher.
Un petit mot aussi pour ceux qui ne souhaitent pas un routeur Wingo/Swisscom : il est possible d’utiliser le routeur de son choix tant qu’il figure dans la liste des équipements testés et validés pour le service BBCS de Swisscom. Wingo publie un PDF qui n’est pas à jour, mais qui donne déjà une très bonne indication des modèles supportés. Si vous souhaitez tout de même la liste à jour, elle existe directement chez Swisscom dans les documents relatifs au service BBCS.
Finalement rien n’est écrit dans le marbre et je reste ouvert à d’autres opportunités, mais, pour le moment c’est une très belle découverte et largement suffisant pour couvrir mes nos besoins 😊. En espérant que cet article vous amène les éléments qui me manquaient avant de faire mon choix…
merci pour votre billet sur le passage à Wingo internet, très utile!
avez-vous de l’expérience avec leur service TV ? Et notamment : est-il possible de connecter Wingo TV box via WLAN ?
merci!
Merci pour le retour 😊. Pour Wingo TV, je n’ai pas encore d’expérience… mais ça ne saurait tarder 😉. Dès que j’ai la possibilité, j’en ferais aussi un article.
Ce que j’ai noté durant mes recherches, c’est que l’ancienne box TV qui avait une interface très limitée est désormais remplacée par le même système TV que Swisscom (comme ils ont fait pour le routeur). On peut voir sur des captures d’écran du site que c’est plus ou moins le même système d’exploitation, comme ici par exemple : https://www.wingo.ch/sites/default/files/styles/default_webp/public/images/FR_WingoTV_UI_Bild.jpg.webp
Par contre, je ne peux rien confirmer pour le moment, mais je ne pense pas que les captures d’écran présentes sur le site sont menteuses.
Pour l’utilisation de la box TV avec le Wi-Fi c’est indiqué comme étant supporté dans la FAQ sur la page produit :
https://www.wingo.ch/fr/aide/internet-tv-fix/tv-box
C’est d’ailleurs aussi indiqué dans cette page qu’on peut utiliser les WLAN-Boxes de Swisscom. On peut faire un pont Wi-Fi et utiliser un câble ensuite vers la box TV par exemple. 😊